 |
| Le général baron Armand Duchaussoy, grand officier de la légion d'honneur. Epoux de Marie-Victoire Delcambre de Champvert. |
De ce site
Ce site est né de l'opportunité que donne internet de pouvoir centraliser des informations émanant de villes, régions et pays différents, et de pouvoir les proposer.
En effet, comme souvent dans le temps long de l'histoire, la famille originelle à donné naissance à "des familles", par les aléas du temps, des distances, des classes sociales.
Il était donc temps qu'un passage de témoin "à la postérité" existe, et qu'elle s'offre le luxe à défaut d'être totalement scientifique, de vous présenter différents aspects d'une lignée familiale et de ses "alliances" (mariages). Mon grand-père n'étant guère "famille", il a comme, avec l'adjonction légale des noms "Delcambre de Champvert" autant par snobisme que par passion de l'histoire, fondé sa propre lignée. Se donna plusieurs "badges" (variantes du blason familial) et un sceau original, reprenant les armes Duchaussoy Delcambre et Gayard - époque impériale - (l'épouse du général Delcambre).
D'aucun ne verront peut-être dans les noms et les blasons que des "honneurs" liés à une classe dominante surannée. Oui et non.
Oui si ce n'est que pour affirmer une préséance dans la société, alors oui.
Les blasons n'ont jamais été réservé à la "noblesse", en France, sauf pendant les périodes impériales (1804-1815 et 1852-1871), c'est-à-dire le temps d'une respiration comparativement à la science héraldique.
Nous pouvons aussi simplement y voir la chance d'étudier les évolutions familiales, sociétales, administratives, politiques et sociologiques sur de très longues périodes avec un peu de romantisme au milieu. Nous avons surtout la chance de pouvoir nous plonger parfois dans des passés plus ou moins lointains, qui peut-être vous passerons le"virus historique".
Ce site est avant tout lié aux huit lignées les plus proches de nous, de leurs ascendants et descendants desquels descendent mes parents et ceux de mes chers et éloignés cousins.
Vous trouverez des arbres de filiation, cartes, bibilographies, blasons anciens ou créés par votre serviteur (en application des règles héraldiques en vigueur en France), notamment pour les lignées Allais et Sotière. Je ne me suis pas laissé figé par l'héraldique du XIXè siècle, pauvre et presque "langue morte", mais par ce retour aux racines de cet art millénaire que la loi de 1947 à offert aux amateurs d'art et de rigueur héraldique.
Je me suis aperçu avec plaisir que mon beau-frère Arnaud Sotière et sa famille était originaire de la ville de Cambrai, et que notre famille par sa branche la plus illustre connue et qui est le plus grand sujet d'étude, les Walincourt (notamment seigneur de la "Sottière"), en sont aussi originaires. De même, les Duchaussoy sont originaires de l'Oise en Picardie non loin de là... "Le monde est petit".
Vous "descendez" peut-être d'une des familles citées, notamment des Walincourt, qui ont essaimé partout dans le nord. Et bien d'autres existent, que nous ne connaissons pas !
D'autres membres de la famille se sont illustrés, où s' illustrent par leur vie ou leurs écrits, non par une gloire militaire, mais par leur vie parfois simple mais engagée. Je souhaitais vous proposer un panorama le plus exhaustif possible. Aussi si vous possédez des informations complémentaires, anciennes ou actuelles, contactez-moi !
L'étude historique montre les flux et reflux de la "civilisation", par période, chroniquement. Les errances souvent des dominants (généraux et locaux) sont la plupart du temps la cause et la conséquence. De l'époque pré-féodale à maintenant.
Nous avons ré-inventé à chaque fois notre mode de vie, que se fut la féodalité, puis la renaissance, l'âge des lumières, la 1è et 2è Républiques, les nouveaux empires, les Communes, les colonisations, Vatican II, Mais 68, l'Union Européenne, l'altermondialisme...
Restent les sciences, les familles, et la vie. Et leur passage de relais aux nouvelles générations.
La chance d'une "lignée" comme la nôtre ne sont pas les "honneurs" de régimes politiques, mais d'avoir la souvenance de nos ancêtres.
Du blogueur
Ce blog est centré sur l'histoire de ma famille et ses ramifications pour que le passage de témoin se fasse aux générations futures.
J'ai toujours considéré que l'on ne peut savoir où l'on veut aller sans savoir d'où l'on vient. L'on créé une société de l'émotion et de l'instinct, au lieu d'une société de Raison et d'Humanisme. Nous étudions les auteurs des "Lumières", mais nous ne les appliquons pas à notre société. Nous leur préférons le spectacle télévisuel et les raccourcis faciles.
Quelque soit l'histoire de sa famille, elle vaut toujours d'être racontée, parce qu'elle parle de gens qui ont réellement existé, des vies souvent passionnantes parce que liées à nous. Et dont les actions ont compté, au moins pour les leurs.
Amateur d' Histoire, avec une prédilection pour le haut moyen-âge, en géographie, sociologie, ethnologie, philosophie et curieux de nature, j'avais, il y a longtemps rassemblé les papiers de familles détenus par mes grand-parents, Jacques et Elisabeth Duchaussoy de Champvert (ils sont consultables et en cours de numérisation chez Gilles). Ils me servirent de base pour commencer un travail très long, parce que dépendant de mes compétences (incertaines n'tant point diplômé) en sciences historiques, géographiques, sociologiques et héraldiques.
En effet, s'agissant des temps anciens, particulièrement le "haut moyen-âge", époque composite entre période post-romaine et pré-féodale, notamment pour étudier la généalogie des Fontaine de Resbecq, il faut étudier les époques pour comprendre la société, les moeurs, les usages, n'ayant parfois accès qu'à des signatures de "chartes".
La curiosité m'a amené à recherche dans les archives françaises, belges et allemandes (le Cambrésis faisait parti du "Saint empire romain germanique" de 880 à 1679, la "paix de Nimègue"), confronter les textes anciens et les cartes pour savoir où chercher et trouver de nouvelles informations ; les livres sur le haut moyen-âge ont été déterminants.
"Adsum !" ("Je suis là !") peut-on lire comme crys de Jacques ; existants à un moment donné, nous sommes des relais. Ayant une histoire, le minimum est de s'y intéresser et si possible d'aider à compiler les informations, le désert de l'oubli avançant toujours plus vite que le Savoir. Je reprends à mon compte le vieil usage pour rappeler d'où nous venons : "Wallaincourt !", et faire le lien avec mil an d'Histoire de France. De la même anière que nous nous approprions une ville que nous arpentons régulièrement et devient notre ville, étudier intensément le passé, l'arpenter, m'a fait me rapprocher de ces hommes et ses femmes.
L'aide et la collaboration de tout membre de la famille et amateurs par des documents, articles, généalogies, sont les bienvenus, tout en comptant sur votre indulgence quand aux articles (voir la page "Participer !") !
Des blasons présentés
Vous constaterez, pour les puristes, que le blason que j'ai posé pour les Duchaussoy de Champvert ne contient pas le "franc-quartier" impérial des Duchaussoy de 1864.
J'avais constaté dans le "Grand armorial européen" de J.B.Riestap en 1830, que le blason du général Delcambre ne le figurait déjà plus. Changement de régime politique oblige.
Déjà dans l'héraldique du 1er empire, il était prévu que les descendants qui n'avaient les fonctions de leur aïeul ne pouvait porter l'emblème de leur fonction (dans notre cas, celui des "barons militaires"). Peu versé en héraldique, la branche aîné et notre branche cadette ont préféré (apparemment ?) garder le franc-quartier comme un souvenir. Pour ma part, je l'ai retranché, pour être en accord avec l'esprit de la règle et pour créer une brisure avec la branche aînée.
1/ Considérant que nous ne vivons plus dans un "empire",
2/ Considérant qu'il fallait modifier le blason pour signifier le changement de nom intervenu pour le baron Jacques Duchaussoy et ses descendant sen 1967
3/ Considérant que l'héraldique, comme toute science humaine et art, n'est pas une langue "morte", figée au XIXè siècle (qui n'est pas une référence en matière héraldique) et doit figurer et évoluer en même temps que l'état d'une famille.
L'idée étant de ne pas faire n'importe quoi, mais de traduire en langage héraldique un changement dans le nom de notre branche familiale. Je vous avoue que j'y ai passé 20 ans (passivement certes), et que c'est de mes années d'étude approfondie de l'héraldique qu'est venu la solution la plus simple, plutôt que l'accumulation héritée des 18è et 19è siècles.
Je me doute qu'un partie de la famille me reprochera de m'éloigner de la lettre patente délivrée par l'empereur Napoléon III. Cependant, je tiens à faire remarquer que les administrations et souverains précédants (excepté Napoléon Ier), acceptaient les changements d'armoiries, pourvu qu'explication sourcée et argumentée s'en trouve; et qu'enfin, la législation de 1949 permet de revenir à un état où les personnes sont libres de leur identité visuelle et spirituelle.
Rester figés à une époque, pour un art vivant comme l'héraldique, c'est un peu décider qu'il existe un style de peinture et que ses évolutions sont nulles et non avenues.
Les blasons racontent une histoire, comme un texte. Celui-ci évolue et s'enrichit, pour peu que l'on s'intéresse à l'histoire derrière.
L'histoire du blason des "Fontaine de Resbecq" est un cas d'école héraldique, puisque les descendants n'ont cessé de faire évoluer leur blason, qui s'est fixé quand ils ont soit hérité, soit "perdu" la seigneurie de Fontaine-lès-Gobert ("Fontaine-au-pire" aujourd'hui), soit (je pense pour cette option) par souvenance de ce lieu et de leur nom : "Fontaine" (ils ajoutèrent une fontaine d'or sur fond d'azur à l'emblème familial hérité des Walincourt). Les Fontaine de Resbecq n'eurent pas à changer de blason puisque la branche aînée disparu dans la même génération (pour peu qu'ils s'en préoccupassent).
Je dédie ce site tout particulièrement à ces aïeuls, à Jacques et Elisabeth, à mes parents, mes soeurs, oncles et tantes, mes cousins proches et lointains, et mes neveux et petits-cousins, les nouvelles générations et ma bien-aimée fille, Elisabeth.
J'espère qu'ils ne retiendront pas les honneurs passés, mais plutôt une petite histoire de France, celle de leurs ancêtres, et la mesure de l'engagement de ceux-ci qui ont agit au-delà de leur cercle familial, tout en le préservant coûte-que-coûte ; engagement auprès des autres que comme d'autres, sous différentes formes, j'essaie à ma mesure de poursuivre.
Pour finir, je souhaite vous citer l'ancien sénateur Jack Ralite : "un homme sans passé est un homme sans avenir".
Je vous souhaite une bonne lecture,
Chaleureusement.
Xavier Duchaussoy de Champvert
